Quel est notre numéro de téléphone ?
+32 (0) 496/545 198
Quels sont les défauts du bouvier des Flandres ?
Pour nous, son seul défaut est de ne pas bien supporter les fortes chaleurs. Nous vendons nos chiots dans le monde entier et il apparaît qu'ils préfèrent les neiges du Canada ou de la Suède aux canicules des Philippines, du Zaïre ou d'Argentine.
Rassurez-vous cependant : notre souche de travail supporte la chaleur de nos contrées : Tulasne de la Génésis a fait des concours à trois heures de l'après-midi sous un soleil de plomb, là ou certains malinois cherchaient l'ombre.
Nous vous conseillons d'en faire l'acquisition entre huit et douze semaines.
Toutefois, du moment que le chiot est équilibré, il peut être pris entre sept semaines et six mois sans que cela pose le moindre problème, du moment qu'il ait été soumis aux stimuli nécessaires.
Nous choisirons le sexe de votre futur chien de concert avec vous, en fonction des chiens que vous posséderiez déjà et de votre expérience.
Faites-vous des expositions de beauté ?
Non. Cela fait 43 ans que nous élevons, mais nous n'avons jamais fréquenté les rings d'exposition. Notre critère de sélection a toujours été, et reste, l'équilibre du caractère, l'esthétique revêtant à nos yeux peu d'intérêt.
Selon nous, il est illusoire de croire possible une sélection qui se ferait selon un double critère, celui de la beauté et celui du caractère. Notre pratique, notre longue expérience d'éleveur nous indiquent clairement que ceux qui prétendent sélectionner selon ce double critère n'arrivent pas au même résultat que ceux qui sélectionnent d'après un critère seulement.
Est-ce un gros ou un petit élevage ?
Jusqu'en 2013, nous étions à notre connaissance le plus gros élevage de bouviers au monde. Nous produisions une centaine de chiots par an, et cela avec plus de quarante femelles (on ne peut donc pas dire qu'on les épuisait). Certains (les jaloux, bien sûr) nous taxaient de marchands de chiens. Grand bien leur fasse. Le nombre de nos femelles reproductrices nous permettait d'avoir des chiots presque toute l'année et ainsi de pouvoir choisir avec beaucoup de précision le chiot qui pourrait correspondre à chaque acquéreur.
Pour des raisons de santé, nous avons dû considérablement réduire l'activité de notre élevage depuis 2014. Néanmoins, nous continuons à avoir plusieurs belles portées par an. Nous pouvons également vous aider à trouver un bon chiot dans un autre élevage.
Faut-il se rendre dans un centre d'éducation canine ou éduquer son chiot soi-même ?
Si le centre est bon, il faut s'y rendre sans nul doute. Soit vous êtes très doués et, avec un minimum d'aide, vous aurez un super résultat, soit vous ne l'êtes pas du tout, et il est important que l'on vous donne les bases.
Pour savoir si l'équipe de moniteurs est à la hauteur, rendez-vous dans le centre sans chien et posez toutes les questions possibles. Si l'on vous répond avec logique, bienveillance et intelligence, inscrivez-vous.
Faites-vous de la consanguinité ?
Bien que nous ne soyons pas contre dans l'absolu, cela fait de très nombreuses années que nous sélectionnons dans le but de rendre le sang le plus hétérogène possible. Nous estimons que la sélection « pro-beauté » s'est beaucoup trop servi de consanguinité pour obtenir des traits physiques précis au grand détriment du caractère et de l'équilibre.
Nous avons eu 19 sujets dysplasiques à peine en 43 ans d'élevage. Cela correspond à un taux de moins de 1%. Si toutefois vous deviez acquérir le 20ème sujet, nous nous engageons à vous le remplacer et à en assumer les frais d'euthanasie.
Il faut savoir que dans certaines races où tous les géniteurs ont été radiographiés, il y a pourtant encore beaucoup de naissances de chiots dysplasiques. Le bouvier, de manière générale, est assez épargné par ce fléau et notre souche l'est d'autant plus que nous procédons à un grand brassage de sangs.
Pourquoi vendez-vous moins cher que beaucoup d’autres éleveurs ?
Il s'agit d'une volonté de rester le plus accessible possible. Il y a un petit nombre de clients qui vont encore trouver notre prix élevé, le comparant à celui pratiqué par des marchands de chiens toutes races, ou à celui demandé par certains particuliers obligés de « brader » parce que leurs chiots deviennent trop grands. A l’inverse, certaines personnes sont suspicieuses en raison de nos prix parfois 10 à 30% en dessous de celui pratiqué par certains éleveurs qui croient produire l’élite absolue.